Le Royal Beach, c’est l’immeuble navire amiral du luxueux boulevard Hennecart, à La Baule (Loire-Atlantique), face mer, au centre de la baie. Ici, un appartement de 66 mètres carrés, ça coûte une fortune. « Près de 600 000 € », avance Me Loïc Rajalu, avocat à Nantes.

Si c’est un avocat qui en parle, c’est qu’il y a un os. Car cet appartement, une femme de 90 ans, malade chronique du pancréas, a convenu de le vendre, en 2017, en viager (1).

Une de ses meilleures amies l’a mise en relation avec un potentiel acquéreur, un médecin. La propriétaire, âgée de 90 ans, a signé une promesse de vente le 23 août 2017 avec le médecin. Il devait payer un « bouquet » (un acompte) de 208 000 €. Puis elle aurait perçu, jusqu’à sa mort, une rente mensuelle de 3 000 € par mois, tout en gardant la jouissance de son appartement.

 

Propriétaire pour un peu plus de 200 000 €

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La justice vient d’annuler une vente conclue en 2017 à La Baule entre une nonagénaire malade et un médecin.

C’est un peu l’histoire du film «Le viager» à l’envers, mais dans les deux cas cela se finit mal pour l’acheteur. À l’inverse du célèbre film de Pierre Tchernia où le vendeur survit à ses acheteurs, dans cette affaire qui s’est déroulée à La Baule, la vendeuse de 90 ans est décédée seulement 6 jours après avoir cédé en viager son appartement de 66 m² situé dans les quartiers les plus prisés de la ville. Les faits remontent à 2017, comme le rapporte le quotidien Ouest-France qui a suivi les rebondissements judiciaires de cette transaction.

Il se trouve que la vendeuse était malade du pancréas et que son logement du boulevard Hennecart avec vue sur la mer est situé dans l’un des secteurs les plus recherchés de la ville et vaudrait près de 600.000 euros selon l’avocat cité par Ouest France et qui représente les intérêts du fils de la vendeuse. Le site d’évaluation immobilière MeilleursAgents est un peu moins gourmand mais estime actuellement les prix à cette adresse entre 5000 et 10.000 euros avec un prix moyen à 6616 €/m². Mais il est vrai qu’avec sa vue mer, il se situe dans le haut de la fourchette et selon les données officielles du site DVF (Demandes de valeurs foncières), une vente en 2017 qui coïncinde en tout point avec ce logement (date, adresse, surface) s’était conclue avec une valorisation globale de 500.000 euros et on note d’autres transactions à 8000€/m² voire plus à cette adresse.

Trois hospitalisations entre la promesse et la vente

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Après des années de combat judiciaire, le couple de retraités a gagné le droit de faire démolir, hier, sa maison mal construite, avant d’en faire bâtir une autre au même endroit.

« C’est un soulagement pour nous, mais ça fait mal au coeur quand même de voir démolie une maison où on a vécu pendant seize ans… »

Huguette et André Foucher étaient émus, hier après-midi, lorsque la pelleteuse a attaqué le toit et la façade. Et puis la solidarité des voisins a ramené le sourire sur le visage des deux retraités.  » On est content pour eux » confie Joan Achard, 48 ans, voisin depuis 7 ans. « Ils ne partent que provisoirement, ils vont revenir. »

Une victoire judiciaire

Huguette, 70 ans aujourd’hui, était fonctionnaire, et André, 75 ans, a fait toute sa carrière comme maçon. En 1997, à l’heure où la retraite approche, ils font construire ce pavillon de 100m2 habitables, de plein-pied, sur un terrain de 1000m2, dans le quartier des Mortiers à Vertou.

Et puis, patatra : la maison se lézarde, parce qu’elle est construite de guingois. Les fondations sont défaillantes, il y a des fuites sous le plancher chauffant. Le cauchemar commence.

Malgré les tracas et les pépins de santé, la paperasserie accumulée, Huguette et André vonrt se battre pendant seize ans, pour faire reconnaître ces malfaçons. En 2015 et 2017, enfin, le tribunal de Nantes, puis la cour d’appel de Rennes, leur donnent raison. Et condamnent le constructeur et un assureur à 220 000 € de dédommagement.

 

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